Notre projet éducatif

On vous dit tout !

boy playing cube on white wooden table

La motricité libre

La motricité libre est un concept élaboré par Emmy Pikler (pédiatre Hongroise) qui se définit comme laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans les lui enseigner.

L’idée de contrainte imposées aux enfants ainsi que trop de contrôle sur les positions empêchant l’enfant de bouger et les incitations précoces à réaliser des gestes non maitrisés pourraient retarder le développement de l’enfant et son autonomie.

S’adapter à l’individualité et au stade de développement de chaque enfant
Découverte du monde selon les capacités des enfants
Exploration et expériences dans la pièce de vie sans une intervention systématique de l’adulte
Créer un environnement sécure favorisant la motricité libre et la découverte pour les enfants
Soutenir la motricité de l’enfant en créant un environnement adapté à son rythme et à son développement
Il faut avoir confiance en l’enfant et en ses capacités

Exemple :

Ne pas asseoir l’enfant s’il n’en n’est pas capable
Laisser l’enfant se mettre debout à l’aide de la petite cuisine, des blocs moteur ou de la cabane
Ne pas intervenir à chaque fois que l’enfant expérimente quelque chose.

Formulation positive & bienveillante

Concept liée à la CNV (Communication non-violente). Il s’agit d’une approche de communication qui consiste à formuler nos phrases positivement pour faciliter l’écoute et la compréhension des enfants face à nos demandes, ce qui peut améliorer leur réceptivité.

Méthode à afin d’utiliser au mieux la CNV :
1) Observation : énoncer ses observations sans y même de jugements
Ce qui revient à dire, quels sont les faits que nous apprécions où n’apprécions pas dans cette situation
2) Identification et expression de ce que l’on ressent : Suis-je triste ? inquiet ? fâché ?
3) Relier cette émotion au besoin qui est rattaché : Si je suis inquiet, j’ai besoin d’être rassuré
4) Exprimer à l’autre ce qu’on désire pour se sentir mieux

selective focus photo of baby playing activity cube

Comprendre et reconnaitre les besoins et les émotions des enfants

Les émotions sont des réactions spontanées à une situation. Elles peuvent entraîner des manifestations physiques (pâleur, rougissement, agitation, accélération des battements du cœur et de la respiration, transpiration, etc.) et psychologiques (pensées négatives ou positives, changement d’humeur) qui durent peu de temps. La joie, la peur et la colère en sont des exemples.

Les sentiments, pour leur part, sont un état affectif plus durable qui évolue avec le temps. Quelques exemples : amour, haine, confiance, méfiance, culpabilité, responsabilité, honte, insécurité, bonheur. (Naitre et grandir)

L’enfant est un être humain qui possède des émotions
L’adulte doit aider l’enfant à reconnaitre ses émotions pour l’aider à les accepter et à les comprendre
L’enfant possède des besoins et des envies à combler

La roue des besoins permet aux professionnels d’avoir consciences de tous les besoins que possèdent les enfants au quotidien.

Petits focus

Les Violences Educatives Ordinaires (VEO) :

L’acronyme « VEO » est la Violence (physique, psychologique ou verbale) utilisée envers les enfants dans une intention Éducative (pour leur « bien », pour qu’ils aient un « bon comportement »), culturellement admise et tolérée ; elle en devient alors « Ordinaire ».

Les violences physiques 

 fesser, gifler, mettre des « petites » tapes sur les mains, secouer, tirer les oreilles, bousculer, pousser, priver de nourriture…

Les violences psychologiques 

Punir, culpabiliser, faire du chantage, menacer, priver d’affection, menacer d’abandonner l’enfant…

Les violences verbales

crier, insulter, se moquer, humilier…

Toutes les violences évoquées ici semblent être extrêmes mais il existe d’autres violences qui nous semblent plus anodines comme nettoyer le nez de l’enfant sans le prévenir, attraper l’enfant et le porter sans le prévenir ou encore de le tirer pour le reculer sans lui expliquer
➢ Il faut alors veiller à expliquer et à prévenir l’enfant lorsque nous voulons l’emmener pour un soin, un repas ou bien pour l’éloigner d’un danger.

Les douces violences :

Les douces violences se mettent en place, lorsque l’adulte ne veut plus ou ne peut plus attendre la réponse de l’enfant. Entrainé par ses propres intentions, l’adulte s’impose à l’enfant, avec ses propres représentations, ses propres attentes et ses compétences d’adulte. (Christine Schuhl).

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